Le 22 janvier dernier, les fans des Maple Leafs de Toronto accueillaient la nouvelle du renvoi de John Ferguson Jr. comme un soulagement. La saison avait été misérable, marquée par plusieurs défaites humiliantes, dont quelques-unes à domicile. Frustrés, les fans se sont tournés contre leur équipe, huant systématiquement certains joueurs et régulièrement l'ensemble de l'équipe. Aussi les Leafs ont-ils cumulé la seconde pire fiche à domicile dans la Conférence de l'est, un petit point devant les Islanders de NY.
Tout était en place pour le grand ménage et, chose qui avait longtemps paru impossible à Toronto, pour la reconstruction. Les fans rêvaient à Steve Stamkos et aux nombreux autres joueurs qu'ils pourraient repêcher grâce aux choix acquis en retour des McCabe, Tucker, Kubina, Raycroft et surtout Sundin.
Or les principaux intéressés, les joueurs, pensaient autrement. Solidement soudés par toutes ces années passées ensemble à Toronto, le cœur de l'équipe n'entendait pas quitter le navire. Aussi, Kubina, Tucker, McCabe et Sundin ont tous refusé de lever leurs clauses de non-échange, hypothéquant ainsi grandement le projet de reconstruction de la direction. Les choses ont alors dégénéré. Plusieurs journalistes ont alors attaqué certains joueurs, dont le capitaine et âme de l'équipe Mats Sundin, les accusant notamment d'être égoïstes. Ce qui était déjà une saison désastreuse, atteignait alors des niveaux catastrophique.
Mais paradoxalement, ce manque de délicatesse de leurs employeurs et des journalistes aura motivé les joueurs, comme si, envers et contre tous, ils voulaient prouver qu'ils pouvaient gagner. Du 16 février au 22 mars, les Leafs ont cumulé une impressionnante fiche de 12 victoires, 4 défaites et 1 défaite en prolongation, montrant ainsi beaucoup de caractère. Mais cette poussée sera plutôt vue comme la preuve que ces joueurs se sont trainés les pieds toute l'année. Pire! cette séquence victorieuse éloignait les Leafs de toute possibilité de remporter la loterie Stamkos.
Les Leafs vont perdre 5 de leur 6 derniers matchs, terminant ainsi ce qui sera considéré comme l'une des plus sombres années de leur histoire.
Tout était en place pour le grand ménage et, chose qui avait longtemps paru impossible à Toronto, pour la reconstruction. Les fans rêvaient à Steve Stamkos et aux nombreux autres joueurs qu'ils pourraient repêcher grâce aux choix acquis en retour des McCabe, Tucker, Kubina, Raycroft et surtout Sundin.
Or les principaux intéressés, les joueurs, pensaient autrement. Solidement soudés par toutes ces années passées ensemble à Toronto, le cœur de l'équipe n'entendait pas quitter le navire. Aussi, Kubina, Tucker, McCabe et Sundin ont tous refusé de lever leurs clauses de non-échange, hypothéquant ainsi grandement le projet de reconstruction de la direction. Les choses ont alors dégénéré. Plusieurs journalistes ont alors attaqué certains joueurs, dont le capitaine et âme de l'équipe Mats Sundin, les accusant notamment d'être égoïstes. Ce qui était déjà une saison désastreuse, atteignait alors des niveaux catastrophique.
Mais paradoxalement, ce manque de délicatesse de leurs employeurs et des journalistes aura motivé les joueurs, comme si, envers et contre tous, ils voulaient prouver qu'ils pouvaient gagner. Du 16 février au 22 mars, les Leafs ont cumulé une impressionnante fiche de 12 victoires, 4 défaites et 1 défaite en prolongation, montrant ainsi beaucoup de caractère. Mais cette poussée sera plutôt vue comme la preuve que ces joueurs se sont trainés les pieds toute l'année. Pire! cette séquence victorieuse éloignait les Leafs de toute possibilité de remporter la loterie Stamkos.
Les Leafs vont perdre 5 de leur 6 derniers matchs, terminant ainsi ce qui sera considéré comme l'une des plus sombres années de leur histoire.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. La reconstruction avait mal débuté certes, mais il fallait néanmoins procéder, et tout devait logiquement commencer par le haut. Cliff Fletcher avait été embauché pour faire la "job de bras", c'est-à-dire liquider les indésirables en fin de saison et faire le plein de choix au repêchage et de jeunesse de façon à préparer la table pour le nouveau DG qui doit devenir le grand architecte de la reconstruction. Évidemment il a échoué, et il attend à présent d'être remplacé. Et pendant qu'on s'acharne à essayer de voler les DG des autres équipes de la LNH, c'est tout le processus de reconstruction qui est arrêté.
Pire, Fletcher a clairement indiqué qu'il appartiendrait au nouveau DG de choisir son entraineur. Or, tandis qu'on retrouve présentement plusieurs candidats de choix (notamment Burns, Hartley, Quenneville), il se peut bien qu'il ne reste pas grand chose lorsque Toronto aura finalement trouvé son homme de confiance.
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Pour mener à bien toute construction, il est nécessaire de démarrer de bases solides. Or à Toronto, on n'en est même pas au stade des fondations. L'attitude hostile de la direction envers les joueurs aura certes des effets pervers à court terme. Jason Blake disait lui-même hier à la presse qu'il accueillerait avec plaisir et soulagement une transaction l'impliquant au cours de l'été. Et on peut penser qu'il n'est pas le seul.
Lorsque Bob Gainey est arrivé en poste, la reconstruction était déjà solidement entamée et il avait entre les mains l'une des équipes les mieux cotées au niveau de la relève. Ce n'est pas le cas à Toronto. Le meilleur espoir demeure le gardien Justin Pogge, qui disputait sa 2e année dans la AHL. Or, ce n'est pas lui qui se trouve devant les buts des Marlies présentement dans les séries de la ligue américaine, mais bien le vieux Scott Clemmensen. Le meilleur attaquant des Marlies au cours de la saison régulière a été David Ling, un joueur âgé de 33 ans.
Peut-être les Leafs adopteront-ils une attitude agressive lors de l'ouverture du marché des joueurs autonomes le 1er juillet afin de chercher à acquérir un joueur de premier plan. Mais on peut se demander quel genre de joueur pourrait attirer une organisation condamnée à au moins 5 années de misère, sinon un joueur uniquement intéressé par la couleur de l'argent.
Et c'est là le pire type de joueur autour duquel entamer une reconstruction...
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MATS SUNDIN
À 37 ans, Sundin n'a peut-être que 2 ou 3 années devant lui avant de prendre sa retraite. Il a refusé de changer d'adresse à la date limite des transactions et à mon avis fort dignement. Gagner une coupe Stanley avec une "équipe d'accueil" ne l'intéressait pas.
Mats est un guerrier, pas un mercenaire. C'est très différent. La vie du premier est entièrement habitée par le combat et suppose une certaine appartenance à un groupe, à une cause. Le guerrier n'est que la partie d'un tout. Le mercenaire, c'est autre chose. C'est un spécialiste qui envisage la bataille de façon ponctuelle; pour qui tout est question de contrat.
Mais un guerrier ne se bat pas pour la forme, il se bat pour la victoire et déteste perdre. Aussi peut-on se demander si Sundin ne choisira pas d'aller se battre ailleurs le 1er juillet. Il n'est pas sans savoir que plusieurs de ses compagnons d'armes seront littéralement expulsés de l'équipe au cours de l'été. Il sait bien aussi que rester à Toronto, c'est risquer de terminer sa carrière sur une triste note, sous les huées répétées d'une foule devenue hostile (on a connu ça à Montréal) et confronté à des journalistes qui se régalent de la défaite.
À moins que la direction des Maple Leafs ne parvienne à embaucher un directeur-gérant de génie, qui saura convaincre tous et chacun qu'il pourra retourner la situation de façon radicale, on peut penser que Sundin cherchera à trouver un ailleurs meilleur.
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Ce qu'on annonçait comme un grand programme de reconstruction à Toronto ressemble plutôt à un immense chaos. Tout a été fait dans le désordre, et sans grande délicatesse, comme si le redressement d'une équipe de hockey pouvait se faire dans l'improvisation. Peut-être aussi se pensait-on trop grand à Toronto. Peut-être imaginait-on que Brian Burke allait sauter sur les millions et qu'il allait transformer en quelques mois une équipe déroutée en une équipe championne. Chose certaine, on a pris de mauvaises décisions et on les a appliqué sans discernement.
Tout ce qu'on peut souhaiter à Toronto, c'est qu'un DG d'expérience soit nommé au plus vite, de façon à ce qu'il puisse donner une direction à la reconstruction. Sa première tâche devra être de convaincre un entraineur respecté de se joindre à l'aventure. Ce ne sera pas chose facile.
Il devra ensuite convaincre Sundin de rester, unique façon de garder un minimum de crédibilité à Toronto. Avec Sundin à bord, il aura au moins l'élément central autour duquel rebâtir l'équipe. La présence de Sundin pourrait par ailleurs lui permettre de convaincre un UFA de choisir Toronto.
Une fois ces étapes accomplies, devra s'amorcer la phase de nettoyage, mais de façon rigoureusement planifiée.
Sans un GM, un coach respecté et Mats Sundin, l'expérience de reconstruction à Toronto pourrait être pénible et extrêmement frustrante pour les partisans...
...une frustration qui atteindrait sans doute des sommets inégalés si en plus, Sundin décidait, le 1er juillet prochain, de terminer sa carrière dans un chandail tricolore!!!Pour mener à bien toute construction, il est nécessaire de démarrer de bases solides. Or à Toronto, on n'en est même pas au stade des fondations. L'attitude hostile de la direction envers les joueurs aura certes des effets pervers à court terme. Jason Blake disait lui-même hier à la presse qu'il accueillerait avec plaisir et soulagement une transaction l'impliquant au cours de l'été. Et on peut penser qu'il n'est pas le seul.
Lorsque Bob Gainey est arrivé en poste, la reconstruction était déjà solidement entamée et il avait entre les mains l'une des équipes les mieux cotées au niveau de la relève. Ce n'est pas le cas à Toronto. Le meilleur espoir demeure le gardien Justin Pogge, qui disputait sa 2e année dans la AHL. Or, ce n'est pas lui qui se trouve devant les buts des Marlies présentement dans les séries de la ligue américaine, mais bien le vieux Scott Clemmensen. Le meilleur attaquant des Marlies au cours de la saison régulière a été David Ling, un joueur âgé de 33 ans.
Peut-être les Leafs adopteront-ils une attitude agressive lors de l'ouverture du marché des joueurs autonomes le 1er juillet afin de chercher à acquérir un joueur de premier plan. Mais on peut se demander quel genre de joueur pourrait attirer une organisation condamnée à au moins 5 années de misère, sinon un joueur uniquement intéressé par la couleur de l'argent.
Et c'est là le pire type de joueur autour duquel entamer une reconstruction...
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MATS SUNDIN
À 37 ans, Sundin n'a peut-être que 2 ou 3 années devant lui avant de prendre sa retraite. Il a refusé de changer d'adresse à la date limite des transactions et à mon avis fort dignement. Gagner une coupe Stanley avec une "équipe d'accueil" ne l'intéressait pas.
Mats est un guerrier, pas un mercenaire. C'est très différent. La vie du premier est entièrement habitée par le combat et suppose une certaine appartenance à un groupe, à une cause. Le guerrier n'est que la partie d'un tout. Le mercenaire, c'est autre chose. C'est un spécialiste qui envisage la bataille de façon ponctuelle; pour qui tout est question de contrat.
Mais un guerrier ne se bat pas pour la forme, il se bat pour la victoire et déteste perdre. Aussi peut-on se demander si Sundin ne choisira pas d'aller se battre ailleurs le 1er juillet. Il n'est pas sans savoir que plusieurs de ses compagnons d'armes seront littéralement expulsés de l'équipe au cours de l'été. Il sait bien aussi que rester à Toronto, c'est risquer de terminer sa carrière sur une triste note, sous les huées répétées d'une foule devenue hostile (on a connu ça à Montréal) et confronté à des journalistes qui se régalent de la défaite.
À moins que la direction des Maple Leafs ne parvienne à embaucher un directeur-gérant de génie, qui saura convaincre tous et chacun qu'il pourra retourner la situation de façon radicale, on peut penser que Sundin cherchera à trouver un ailleurs meilleur.
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Ce qu'on annonçait comme un grand programme de reconstruction à Toronto ressemble plutôt à un immense chaos. Tout a été fait dans le désordre, et sans grande délicatesse, comme si le redressement d'une équipe de hockey pouvait se faire dans l'improvisation. Peut-être aussi se pensait-on trop grand à Toronto. Peut-être imaginait-on que Brian Burke allait sauter sur les millions et qu'il allait transformer en quelques mois une équipe déroutée en une équipe championne. Chose certaine, on a pris de mauvaises décisions et on les a appliqué sans discernement.
Tout ce qu'on peut souhaiter à Toronto, c'est qu'un DG d'expérience soit nommé au plus vite, de façon à ce qu'il puisse donner une direction à la reconstruction. Sa première tâche devra être de convaincre un entraineur respecté de se joindre à l'aventure. Ce ne sera pas chose facile.
Il devra ensuite convaincre Sundin de rester, unique façon de garder un minimum de crédibilité à Toronto. Avec Sundin à bord, il aura au moins l'élément central autour duquel rebâtir l'équipe. La présence de Sundin pourrait par ailleurs lui permettre de convaincre un UFA de choisir Toronto.
Une fois ces étapes accomplies, devra s'amorcer la phase de nettoyage, mais de façon rigoureusement planifiée.
Sans un GM, un coach respecté et Mats Sundin, l'expérience de reconstruction à Toronto pourrait être pénible et extrêmement frustrante pour les partisans...
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9 commentaires:
Ce qui se passe à Toronto maintenant, c'est un peu ce qui aurait pu se passer à Montréal si on avait pas eu Savard, puis Gainey à la barre de notre équipe pour prendre les choix difficiles (et surtout, juste bien gérer l'équipe). C'est difficile à imaginer mais avec Toronto, ca nous permet d'un peu mieux cerner ce qu'aurait pu être le Canadiens sans les hommes de hockey qui ont décidé de rompre avec la médiocrité et le court-termisme et d'adopter un plan, un vrai, de reconstruction de l'équipe. Merci Toronto de nous montrer, année après année, la voie qu'il ne faut pas prendre. De se mettre à dos les partisans en faisant des promesses impossible à tenir, mettre à dos ses vétérans, notamment Sundin, lorsqu'ils veulent respecter l'engagement qu'ils ont envers l'équipe et ses partisans et ne pas agir en pur mercenaires. En plus, cette sage autour des vétérans ne sert qu'à cacher les mauvais choix de l'organisation, point final. S'ils savaient repêcher, on ne parlerait pas de vente de feu à Toronto. Comme si les déboires de Toronto étaient la faute de Tucker et Sundin... come on! On peut bien leur ajouter deux ou trois choix au repêchage, ca changera pas la donne structurelle à Toronto. Ils vont devoir embaucher des hommes de hockey, des vrais, et leur donner les coudées franches, ce qu'ils n'ont pas avec les incessantes interférences de la part des propriétaires de l'équipe.
Espérons que Sundin sortira de ce guépier et viendra se joindre à l'organisation de Montréal.
Un blog sur les Leafs? Ça va Dom?
Je trouve qu'on y va fort quand on parle de chaos et de désastre à Toronto.
Je persiste à croire que cette formation n'est pas aussi mauvaise qu'on peut le croire. Il y a 2 ans, un petit point à empêcher Toronto de participer aux séries. Cette année, ce fut pénible mais un grands nombres de facteurs peuvent expliquer les déboires de l'équipe.
Tout d'abord, les blessures. Même si on ne l'aime pas, McCabe est un rouage important de la brigade torontoise. Ensuite, les blessures à Wellwood qui ont gaspillé sa saison (sa carrière?). Il y a aussi la maladie de Blake et les blessures d'Antropov, Ponikarovski et Colaiacovo (dans leurs cas, c'est récurrent).
On ajoute à cela le lent début de Toskala (ici, Paul Maurice a mal géré la situation des gardiens)
Et finalement, cela n'est pas une excuse mais une constatation, les Leafs évoluent dans une division extrêmement compétitive.
Bien sûr, de mauvais choix ont été fait, mais je crois vraiment que ce n'est pas impossible de faire des Leafs un club compétitif dès l'an prochain.
Oui, ça va Éric!
Je suis d'accord avec ton analyse Éric. Effectivement, les Leafs formaient l'an dernier une meilleure équipe que leur fiche ne l'indique.
C'est justement pourquoi la décision de saborder le navire dans la panique vers la fin de la saison était stupide, et c'est cette décision qui plonge le club dans une situation instable et chaotique.
Sans DG, sans coach, sans bonne relève et sans joueur autour de qui bâtir (advenant la perte très possible de Sundin), la "reconstruction" proclamée par les proprios des Leafs commence sur une très mauvaise note.
C'est pour cela que la meilleure chose qui puisse arriver est la nomination rapide d'un DG respecté qui pourra réparer le tort causé par les décisions de fin de saison et d'abord convaincre Sundin de rester et ensuite chercher à engager un coach qui sera remotiver les troupes torontoises, découragées et écoeurées par les évènements de fin de saison.
Il y a un certain ménage à faire à Toronto, mais il ne doit pas être fait de la façon qui a été tentée en février dernier.
En Sundin, Kaberle, McCabe, Kubina, Tucker, Antropov et même Blake, les Leafs ont une équipe expérimentée et unie. Il s'agit de rebâtir autour d'eux, pas de les sortir de Toronto.
Il s'agirait seulement de l'embauche d'un Naslund ou Huselius sur le marché des joueurs autonomes pour rajouter un peu de ce talent brut qui manque à l'équipe pour la remettre sur la voie de la victoire.
Mais pour l'instant, à mon avis, c'est le chaos. Tout dépendra du DG qui sera nommé, et du temps qui s'écoulera d'ici là.
... du moment qu'ils ne viennent pas nous voler Trevor Timmins...
ça, ce serait une catastrophe.
Je crois pas la voie "aller chercher un vieux vétéran" pour relancer l'équipe est vraiment la voie la plus durable pour lancer le processus de reconstruction à Toronto. Je persiste à croire qu'il faut partir par des choix de répêchage, et donc un bon DG et une bonne équipe de recrutement amateur et pro. C'est ce que Toronto a tenté de faire, sans succès il faut le dire à la fin de l'année dernière, pour donner des munitions à l'équipe qui prendra le pouvoir. C'est sur que l'équipe de Toronto est "expérimentée et unie", mais personne peut croire qu'il s'agit d'une "cup pretender". C'est une équipe de milieu de peloton au mieux, avec un avenir à moyen terme pas nécessairement rose. Voila pourquoi on veut vendre les vieux pour reconstruire sur de réelles fondations, des jeunes (vraiment) talentueux.
S'ils nous volent Timmins, ils sont en business et on est dans la marde. Parce que c'est directement le type de gars que Toronto a besoin.
J,ai peut-être manqué un bout, mais pourquoi nous volerait-il Timmins?
Dave
Parce que Timmins est trop hot pour demeurer chef-dépisteur toute sa vie.
C'est certain qu'il va vouloir relever de nouveaux défis et le job de DG le tente surement.
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Après Ben Maxwell, Bob Gainey a signé l'autre bon prospect du CH au poste de centre, Ryan White.
J'ai bien hâte de les voir performer dans la AHL l'an prochain.
Dans ce cas je propose d'échanger Timmins contre Sundin!
Dave
Je change de sujet, mais je regardais la fin du match Dallas-Det hier. Datsuyk et Zetteberg, quels joueurs? De quoi faire mentir tous ces détracteurs d'européens qui chokeraient dans le séries.
J'écoutais également Dany Dubé à la zone parler des Red wings et je me dis que c'est vraiment le modèle d'excellence dont on devrait s'inspirer. Surtout que nous avons des éléments semblables. Une bonne brigade défensive, à la fois solide et pouvant relancer l'attaque, un bon gardien de but, une attaque rapide qui excelle lorsqu'elle conserve la rondelle et prend contrôle du jeu.
Ne resterait qu'à renforcer les attaquants de soutien, ajouter un joueur pouvant faire la différence sur les deux premiers trios, que nos défenseurs aient pris du galon et hop, le CH ramèn4e la coupe au bercail.
C'est-y pas beau ça!!!!
Dave
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