Évidemment, prétendre que tout va bien dans l'univers du tricolore serait nier la réalité. Loin d'être une puissance, le CH n'a pas convaincu personne en ce début de saison. Pire, il ne se retrouve pas parmi les 8 premiers de sa conférence.
Rapidement, autant les adorateurs de la Sainte-Flanelle que les personnes entretenant une haine viscérale de tout ce qui arbore le bleu-blanc-rouge, se sont trouvé un coupable.
Première personne en liste, Bob Gainey.
Le DG ne nous a pas amené à la terre promise. Plusieurs, dont moi-même à l'occasion, lui reprochent son manque de clairvoyance et ses faiblesses apparentes en négociation. Par contre, quand on regarde le tout d'une façon globale, certains faits réels lui donnent quand même des arguments pour se défendre.
Il y a deux ans, le CH terminait au premier rang de la conférence. Les jeunes montraient de belles choses. Le gardien était bon et l'entraineur respecté. En plus, la troupe de Carbonneau se payait un autre succès dans les séries éliminatoires contre les Bruins de Claude Julien. Malheureusement, la belle histoire se termina par une chute inexplicable de Carey Price et des prouesses surprises de Martin Biron.
Ce n'était pas une Coupe Stanley mais nous étions tous d'accord pour dire que tout allait bien et que l'avenir était prometteur.
L'année passée commença avec une surprise de taille. Gainey faisait plaisir au partisan en allant chercher un québécois, Alex Tanguay, et l'un des favoris de la foule, Georges Laraque. Tous les espoirs étaient permis. Le CH était l'une des puissances de la LNH à la mi-saison. Notre gardien était fort. L'équipe était rapide et spectaculaire.
Puis, vint la plus incroyable descendente aux enfers jamais vécue par les valeureux croyants de cette famille à la riche tradition. Que s'est-il passé? Nous ne le saurons peut-être jamais, mais, ce drame a anéanti le travail de Bob Gainey. L’ancien capitaine du CH, fier de l’équipe qu’il avait fabriquée s’est vu dans l’obligation de sacrifier son entraîneur et de se débarasser de la moitié de son équipe.
N’importe qui avec un minimum de sincérité reconnaitra qu’il s’est passé quelque chose d’inexpliquable mais surtout, d’imprévisible.
Cette année, Gainey a rapidement tenté de reconstruire l’équipe avec de nouveaux visages. Malheureusement, avant même que les partisans soient capables d’associer les noms au visage, les blessures se sont abattues sur l’équipe à une vitesse affolante et deux guerriers, Andreï Kostitsyn et Guillaume Latendresse, ne se sont pas présenté au combat.
Le général de l’équipe doit donc, encore une fois, retourner à ses plans et stratégies et trouver une façon de sortir sa troupe du marasme dans lequel il est embourbé.
Chose certaine, Colonel Bob sait trop bien qu’il coulera avec ses troupes si ceux-ci ne remontent pas à la surface. Pour cette raison, je crois qu’il sera moins réactif que dans les années précédentes et donc, beaucoup plus réactif.
La suite très bientôt sur vos écrans…
2 commentaires:
Y'a tu quelqu'un qui peut m'expliquer comment ça se fait que Matt freaking Moulson a déjà 10 buts à sa fiche, et ça avec les Islanders de NY?
Pourquoi ça nous arrive pas à nous, ce genre de choses là???
On a eu quelque chose comme ça quand Latendresse et Kostitsyn ont connu de bonnes saison... Malheureusement, c'est terminé.
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