mercredi, juin 02, 2010

17 février 1974

Les Flyers sont à Montréal.

Après la sonnerie annonçant la fin de la deuxième période, Pierre Bouchard engage les hostilités contre Bobby Clarke et les bancs des deux équipes se vident.

C'est l'occasion pour Larry "Big Bird" Robinson de régler ses comptes avec la brute du moment dans la LNH, Dave Schultz qui avait précédemment sournoisement frappé son coéquipier John Van Boxmeer.

Dave Shultz a inscrit cette année là son nom dans le livre des records grâce à ses 348 minutes de pénalité, une marque qu'il éclipsera l'année suivante avec 472!

Depuis le début des années 2000, seuls Peter Worrel (354 minutes en 79 matchs) et Daniel Carcillo (324 minutes en 57 matchs) ont dépassé la marque des 300 minutes.

Durant les séries de 1974, Schulz avait également amassé 139 minutes de pénalité en seulement 17 matchs des séries éliminatoires (une moyenne de plus de 8 minutes par match!) contribuant ainsi paradoxalement à la conquête de la Coupe Stanley par les Flyers.

Depuis 10 ans, personne n'a approché les 100 minutes de pénalité en séries, et c'est Chris Simon, avec 74 minutes, qui détient le plus haut total.

Mais surtout, Schultz fut l'une des principales figures de ces terribles Broad Street Bullies. Durant la saison 73-74, les Flyers ont récolté 1750 minutes de pénalités, soit près de 1000 de plus que le Canadien de Montréal! L'année suivante, alors qu'ils remportaient leur 2e Coupe consécutive, il ajoutaient 200 minutes supplémentaires...

Mais cela n'a pas empêcher notre Big Bird de le ramener sur terre, le temps d'un combat. Tout comme ça n'aura pas empêché le CH de remporté 6 des 10 coupes Stanley des années 70...

Remarquez les photographes qui sautent sur la glace et qui se retrouvent au coeur de l'action, forçant donc des policiers à sauter sur la glace! Du bon vieux hockey tout croche comme dans le temps!









Mais maintenant, un petit quiz :

quelle équipe déteint le record pour le nombre le plus élevé de minutes de punition en une seule saison?


Croyez le ou non, il s'agit des Sabres de Buffalo de 91-92!

Pendant que les Hawerchuk, Lafontaine, Andreychuk et Mogilny terrorisaient les gardiens adverses, Brad May, Rob Ray et Gord Donnelly cumulaient chacun plus de 300 minutes de pénalité! Et ça, c'est sans compter les 192 minutes en en 42 matchs de Brad Miller, ni les 157 minutes en 41 matchs de Jay Wells...

Néanmoins, cette année là, Buffalo s'était incliné en première ronde contre les Bruins de Boston. Une jeune équipe menée par le vétéran Raymond Bourque, qui venait aussi tout juste d'acquérir Adam Oates de St-Louis et qui comptait dans ses rangs un Joé Juneau recrue. Mais c'était aussi une équipe qui avait perdu plus tôt dans la saison les services de Cam Nelly, blessé gravement par Ulf Samuelson.

Aussi, cette équipe allait rapidement se faire démolir par les Penguins de Pittsburgh en 3e ronde, tandis que le Magnifique s'acheminait vers sa première coupe Stanley.

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