Il est drôle ce matin, Réjean Tremblay, qui essaie d'expliquer le congédiement de Carbo par toutes les raisons possibles, sauf les difficultés de Carbo lui-même. Notamment, et c'est du Tremblay tout craché, c'est évidemment la faute des haut-dirigeants du CH qui auraient paniqué et forcé Gainey à mettre à la porte son meilleur ami.
D'ailleurs, selon lui, Carbo n'avait pas perdu son vestiaire, et Gainey a choisi le moment idéal pour prendre le contrôle de l'équipe. Price semble retrouver la forme, Tanguay est revenu, le calendrier est favorable. Tremblay va jusqu'à dire que les succès que connaîtra probablement Gainey derrière le banc auraient aussi été ceux de Carbo. Bref, Carbo est une victime des dirigeants hystériques du CH.
On reconnaîtra que c'est néanmoins une façon plus originale de victimiser Carbo que celle de Michel Bergeron et Jacques Demers, qui pointent du doigt certains joueurs du CH qui auraient finalement eu la peau du coach...
Mais Tremblay erre, encore une fois, tout comme Bergeron et Demers.
Si on doit expliquer le congédiement de Carbo, il faut avant tout regarder le système de jeu et les décisions du coach. Il faut penser à Dany Dubé qui depuis déjà plusieurs mois, souligne les failles dans le positionnement des ailiers en zone défensive, trop éloignés pour permettre une relance rapide de l'attaque ce qui a pour effet d'anéantir le principal atout de l'attaque du CH, soit la vitesse de la transition défense-attaque.
Il faut penser aux modifications constantes de trios, et aux agencements étranges qui forçaient les joueurs de talent à évoluer en compagnie de joueurs de soutient.
Il faut voir comment Carbo s'est entêté à faire évoluer Tanguay à droite en début d'année, alors qu'en tant que fabricant de jeu, il est manifestement beaucoup plus à l'aise à gauche.
Il faut penser à tout le temps qu'il a mis avant de placer Andrei Kostitsyn à l'aile droite, et de le séparer de Kovalev, alors que tout le monde semblait réclamer cette modification évidente depuis longtemps.
Il faut penser à son incapacité à relancer l'attaque massive en début d'année, se refusant notamment à employer des joueurs d'attaque à la pointe en leur préférant Gorges qui de toute évidence, n'a pas d'affaire là.
Il faut penser à tout le temps où Markov s'est retrouver à la pointe droite sur le PP, dans la position du shooter, où il n'était pas à l'aise.
Il faut voir comment en plus d'être un piètre communicateur avec ses joueurs, il utilisait les journaux pour les attaquer, ce qui ne devait certainement pas être très populaire dans le vestiaire lorsque les portes étaient fermées. La dernière victime ayant été Tanguay, qui pourtant revenait au jeu grippé, après plusieurs semaines d'absence.
Bref, si Carbo a perdu son poste aujourd'hui, c'est parce qu'il n'a pas bien fait son travail. Peu importe que son équipe ait terminé au 1er rang l'an dernier. Le hockey de la LNH, c'est du court terme. Tu ne peux pas attendre. Tu gagnes, ou tu perds.
Carbo a perdu... mais pas contre ses joueurs, ni contre la haute-direction, ni contre les journalistes, mais contre la game at large, et contre lui-même. Il n'a pas été à la hauteur. Point final.
D'ailleurs, selon lui, Carbo n'avait pas perdu son vestiaire, et Gainey a choisi le moment idéal pour prendre le contrôle de l'équipe. Price semble retrouver la forme, Tanguay est revenu, le calendrier est favorable. Tremblay va jusqu'à dire que les succès que connaîtra probablement Gainey derrière le banc auraient aussi été ceux de Carbo. Bref, Carbo est une victime des dirigeants hystériques du CH.
On reconnaîtra que c'est néanmoins une façon plus originale de victimiser Carbo que celle de Michel Bergeron et Jacques Demers, qui pointent du doigt certains joueurs du CH qui auraient finalement eu la peau du coach...
Mais Tremblay erre, encore une fois, tout comme Bergeron et Demers.
Si on doit expliquer le congédiement de Carbo, il faut avant tout regarder le système de jeu et les décisions du coach. Il faut penser à Dany Dubé qui depuis déjà plusieurs mois, souligne les failles dans le positionnement des ailiers en zone défensive, trop éloignés pour permettre une relance rapide de l'attaque ce qui a pour effet d'anéantir le principal atout de l'attaque du CH, soit la vitesse de la transition défense-attaque.
Il faut penser aux modifications constantes de trios, et aux agencements étranges qui forçaient les joueurs de talent à évoluer en compagnie de joueurs de soutient.
Il faut voir comment Carbo s'est entêté à faire évoluer Tanguay à droite en début d'année, alors qu'en tant que fabricant de jeu, il est manifestement beaucoup plus à l'aise à gauche.
Il faut penser à tout le temps qu'il a mis avant de placer Andrei Kostitsyn à l'aile droite, et de le séparer de Kovalev, alors que tout le monde semblait réclamer cette modification évidente depuis longtemps.
Il faut penser à son incapacité à relancer l'attaque massive en début d'année, se refusant notamment à employer des joueurs d'attaque à la pointe en leur préférant Gorges qui de toute évidence, n'a pas d'affaire là.
Il faut penser à tout le temps où Markov s'est retrouver à la pointe droite sur le PP, dans la position du shooter, où il n'était pas à l'aise.
Il faut voir comment en plus d'être un piètre communicateur avec ses joueurs, il utilisait les journaux pour les attaquer, ce qui ne devait certainement pas être très populaire dans le vestiaire lorsque les portes étaient fermées. La dernière victime ayant été Tanguay, qui pourtant revenait au jeu grippé, après plusieurs semaines d'absence.
Bref, si Carbo a perdu son poste aujourd'hui, c'est parce qu'il n'a pas bien fait son travail. Peu importe que son équipe ait terminé au 1er rang l'an dernier. Le hockey de la LNH, c'est du court terme. Tu ne peux pas attendre. Tu gagnes, ou tu perds.
Carbo a perdu... mais pas contre ses joueurs, ni contre la haute-direction, ni contre les journalistes, mais contre la game at large, et contre lui-même. Il n'a pas été à la hauteur. Point final.
9 commentaires:
300% d'accord !!
Bien d'accord.
Matthias Brunet aussi pointent les erreurs de Carbo.
C'est peut-être vrai que certains joueurs ont contribué au congédiement de Carbo mais n'est-ce pas l'une des tâches du coach, s'assurer que son système est compris et accepté et que les joueurs poussent dans la même direction?
Si ce n'est pas le cas, et si c'est trop généralisé pour enlever "l'élément" discordant, le coach doit payer.
Selon moi, Gainey crois qu'il a monté une bonne équipe et il s'attendait à beaucoup plus. C'est ce qui explique qu'il n'a pas bougé à la date limite des transactions. C'est aussi ce qui explique le congédiement de l'entraîneur.
Et après avoir vu le match contre Atlanta, je me demande où Réjean Tremblay a vu que le CH était certain d'avoir du succès dans les prochains matchs.
"L'élément discordant", on s'en doute, c'était surtout Kovalev qui, parce que c'est son caractère qu 'il est un vétéran et que c'est un joueur de talent, devait grincer des dents à à chaque fois que Kostopoulos se retrouvait sur la glace lorsque l'équipe perdait par 1 but en fin de match.
Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que Gainey l'a justement sorti de l'équipe, cet élément discordant, pour 3 matchs. Il a donné toutes les chances à son coach, en démontrant clairement aux joueurs que même s'ils étaient pas contents, ils devaient suivre Carbo.
Or, il arrive que ce soit l'élément discordant d'un système qui ait raison. Ça se voit en politique, et ça se voit au hockey.
Quand ça arrive, faut savoir choisir le bon camp. Gainey l'a finalement fait.
D'une certaine façon, cette intervention du Gainey auprès de Kovalev, c'était déjà l'échec de Carbo : le coach ne pouvait plus régler régler les problèmes dans son vestiaire. Gainey avait déjà pris les commandes, et paradoxalement, en tassant l'élément discordant, il lui donnait aussi raison.
C'était une question de temps.
Yep, je me joins à la famille, et je suis aussi d'accord. Si on est capable de voir toutes les failles dans la tactique sur la glace du Canadiens, et en plus, si tout le monde est d'accord là-dessus, y compris les joueurs et les quelques journalistes crédibles, je crois que ça veut dire que Carbo ne l'avait plus, point final. J'aime le commentaire de Gainey, qui dit qu'il ne donnera plus la ligne bleue aussi facilement. Bien hâte au match...
Tellement tellement en accord avec ton blog Dom!!! J'en revenais pas en lisant Tremblay ce matin. Quel être insignifiant... mais il connait siii bien Carbo LUI! Tout comme le mentionne Eric, Mathias Brunet était pas mal plus pertinent en soulevant les lacunes du système de Carbo.
Bien heureux que Gainey n,est pas démanteler les combinaisons de trio. Et bien hâte de voir si Komi retrouvera sa touche avec Markov.
Dave
Pour continuer sur Tremblay...
Hier j'ai appris la nouvelle à la Radio alors que je revenais du travail (j'ai d'ailleur croisé Simon Harel que je salut!)
Bref Michel villeneuve était en entrevue avec Tremblay quand la nouvelle est sortie.
Ce que j'ai entendu par la suite ma jetté par terre...
Deux minutes avant que le scoop sorte, Tremblay et Villeneuve disaient que Carbo devrait éventuellement payer pour ses gaffes... ensuite ils changent un peu de sujet... bla bla bla puis... le scoop!!! Carbo Out !!!
WOW
Villeneuve: - Alors, tes commentaire?
Tremblay: - ...BAhhhh euhhh.... comme ca à froid .... je n'ai pas de commentaire...
!!!????
QUOI, tu parles du Canadiens à toutes les crises de journées, v'la 2 minutes tu critiquais le coach pis la t'as rien à dire ???? Tabarn.... de gros cave.
(désolé mais je le déteste)
Tremblay à du se rendre à la salle de rédaction, fouiner ce qui était pour s'écrire...BREF se faire une idée avec celles des autres... pathétique !
Tremblay veux toujours être "à part" des autres. Aujourd'hui tout le monde parle des erreurs de Carbo, du vestiaire, des joueurs, de Bob.... mais lui il fallait qu'il trouve d'autres coupables, et surtout, surtout ploguer que Gillett à des problèmes d'argent car les Gros Amis du Gros Tremblay lui ont donné ce tuyau...
désolé pour la monté de lait...
pour terminer, je suis daccord avec la décision de Bob et contre les Babouins journalistes
JC
"contre les Babouins journalistes". Man, ca c'est bon!
Bravo pour ton blog Doum, je partage entièrement ton point de vue. (J'en profite également pour saluer J-C et je lui transmet mes hommages)
Le métier de coatch dans la LNH est bien ingrat, la puck n'a vraiment pas roulé pour Carbo cette année. Ce dernier n'a vraiment pas bien réagi contre l'adversité à cause d'un manque d'expérience. On lui a malheureusement confié la tâche de diriger une équipe de la LNH où de nombreux et malins partisans sentent la coupe à chaque victoire, ou croient qu'on devrait faire des échanges à chaque défaite. Carbo n'a pas compris que dans la ligue nationale d'aujourd'hui, d'une parité probablement inégalée, c'est le système de jeu qui préconise. Il ne suffit pas seulement de manger les bandes et les six-pouces dans la face.
Ça doit faire très mal, en effet, d'être invité pour le match des étoiles pour ensuite être remercié à peine quelques semaines plus tard. Il y a même de quoi être en cri.. quand on voit son équipe connaître une débandade de la sorte, mais bon, les moyens qu'il a pris pour s'en sortir ont été attroces. Lorsque le club est sur une pareille série de défaite, l'esprit d'équipe prend le bord et on peut inmanquablement assister à du pointage de doigts entre joueurs. Carbo, on lieu de blaster publiquement ses joueurs, aurait eu avantage à tenter de souder l'esprit d'équipe, qui est d'ailleurs un facteur crucial chez le Canadien qui ne compte pas de joueurs vedettes aptes à gagner un match par eux-mêmes.
Mais c'est pas mal plus facile à dire qu'à faire.
Par contre, je crois que Guy a eu sa chance et ça, à plusieurs reprises. S'il s'était appelé Michael Smith, il y a longtemps que tout le monde aurait voulu sa peau.
On va voir ce que Bob va nous donner. Je serai là, ce soir au Centre Bell pour le voir à l'oeuvre!
Mais comme me l'a mentionné Éric, on va encore écouter les entrevues plates à Bob après les matchs.
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